La môle hydatiforme, également connue sous le nom de grossesse molaire ou tumeur trophoblastique gestationnelle, est une affection rare et anormale de la grossesse. Elle survient lorsqu'une grossesse ne se développe pas normalement et qu'une masse de cellules anormales se forme dans l'utérus.

Types : il existe deux principaux types de môle hydatiforme :

  • Môle hydatiforme complet : Dans ce type, l'ovule fécondé ne contient aucun matériel génétique de la mère, mais il est fécondé par deux spermatozoïdes ou par un spermatozoïde qui se divise ensuite. Il n'y a pas de développement normal de l'embryon, et la môle se compose de vésicules remplies de liquide ressemblant à des grappes de raisin.
  • Môle hydatiforme partiel : Dans ce type, l'ovule est fécondé par un spermatozoïde normal et contient à la fois du matériel génétique maternel et paternel. Cependant, le développement de l'embryon est anormal, et la môle contient des vésicules et des tissus irréguliers.

Symptômes : les symptômes de la môle hydatiforme peuvent inclure :

  • Saignements vaginaux anormaux, plus lourds que les menstruations normales.
  • Vessie gonflée et augmentée de taille.
  • Absence de battements cardiaques fœtaux détectables.
  • Nausées et vomissements graves (dans certains cas).

Causes : les causes exactes de la môle hydatiforme ne sont pas bien comprises, mais on pense qu'elle résulte d'anomalies génétiques au début de la grossesse. Certaines femmes peuvent avoir un risque accru de développer un môle hydatiforme, notamment celles qui ont déjà eu une grossesse molaire, qui ont plus de 35 ans ou moins de 20 ans au moment de la conception, ou qui ont des carences nutritionnelles.

Diagnostic : le diagnostic de la môle hydatiforme est établi par des examens médicaux, notamment :

  • Échographie : Pour visualiser les caractéristiques de la môle et exclure une grossesse normale.
  • Dosage des taux de l'hormone hCG (gonadotrophine chorionique humaine) dans le sang.

Complications : si la môle hydatiforme n'est pas diagnostiquée et traitée rapidement, elle peut entraîner des complications potentiellement graves, notamment : 

  • Une hémorragie.
  • Une infection de l'utérus.
  • Le développement d'une tumeur trophoblastique gestationnelle, qui est une forme de cancer gestationnel.

Traitements : le traitement de la môle hydatiforme consiste généralement en :

  • Aspiration ou curetage : Pour enlever la môle de l'utérus.
  • Suivi médical : Un suivi étroit est nécessaire pour s'assurer que les taux de hCG reviennent à la normale et pour surveiller tout signe de développement de tumeur trophoblastique gestationnelle.

Préventions : la môle hydatiforme est difficile à prévenir car ses causes exactes ne sont pas clairement définies. Cependant, les femmes ayant des antécédents de môle hydatiforme peuvent bénéficier d'un suivi médical étroit pendant leurs grossesses ultérieures pour détecter rapidement tout signe de récidive ou de développement anormal.

Note importante : les informations communiquées ci-dessus ne le sont qu’à titre informatif, elles ne peuvent en aucun cas constituer une base pour un diagnostic ou un traitement. En cas de symptômes ou de soupçons, il vous est vivement recommandé de vous rapprocher d’un ou tout autre professionnel de la santé habilité. Plus de 40.000 professionnels de la santé sont référencés sur notre plateforme, vous pouvez à tout moment consulter notre annuaire, prendre un rendez-vous au cabinet, à domicile ou en télé-consultation en un clic sur www.docteur360.com


 


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